Espace TSTMG
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A partir du lundi 16 mars, vous trouverez dans cet espace les différents éléments (cours, exercices, supports de révision, etc.) qui nous permettront de poursuivre le travail à distance. Ces éléments seront regroupés par séquences, mises à jour périodiquement : pour chaque séquence, vous trouverez :
1. Une présentation du contenu de la séquence (cours, type de support utilisé : analyse de textes, etc.)
2. Une section de cours
3. Un ensemble d'exercices en ligne permettant de tester l'acquisition du cours
4. (périodiquement) Un travail à effectuer. En cas de prolongation de la fermeture des lycées, les travaux seront à renvoyer à l'adresse : pgarandel@gmail.com
La rubrique "posez vos questions" du site est évidemment à solliciter sans réserves.
Les quiz d'entraînement (passés et à venir) sont également à solliciter : ils constituent un très bon support de révision des contenus déjà parcourus.
Bon courage.
PG
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Vous trouverez ici le cahier de textes des TSTMG 1. Pour des raisons de commodité, il est présenté sous une forme blog : la dernière date renseignée se trouve donc en haut du document. J'ajoute parfois des liens internes, que vous pouvez consulter pour obtenir des précisions sur le contenu d'une séquence. Si quelque chose vous laisse perplexe (point de cours, élément de méthodologie, etc.) n'hésitez pas à mobiliser l'espace posez vos questions...
17.12. Séance-bilan. Distribution de fiches récapitulatives du cheminement suivi, qui sont parcourues et commentées en vue du DS de synthèse de la rentrée.
Vous pouvez télécharger le document de synthèse en cliquant ici (24.38 Ko).
Vous pouvez également retrouver la liste des définitions à connaître (21 Ko)
Pour vous aider dans vos révisions, vous pouvez également prendre appui sur les différentes fiches méthodes (avec leur fiche d'application), que vous pouvez télécharger ici. (21.29 Ko).
11.12. Pas de cours (conseil de classe de la classe)
10.12. Rattrapage de la séance du 25.11 avec le second groupe (conseil des 1ere HLP en deuxième heure). Nous cherchons à mettre en lumière ce qui, dans les trois formes de "capital", explique la corrélation entre réusite sociale et milieu social d'origine. Nous analysons le rôle joué par le capital économique et le capital social (que nous illustrons à l'aide du dilemme de la carte scolaire), pour envisager la question du capital culturel à partir de la maîtrise de la langue.
04.12. Nous prolongeons notre questionnement en articulant deux discours (très) différents :
a. le propos de Jean-Paul Sartre, selon lequel l'inégalité des situations (sociales) ne remet pas en cause la liberté des individus, qui demeurent toujours responsables des choix qu'ils effectuent dans la situation dans laquelle ils se trouvent.
b. l'affirmation du rapeur français Kery James, telle qu'elle est exprimée dans la chanson "Banlieusards". Nous montrons que la chanson de KJ reprend les deux thèses de Sartre (ce qui explique la posture toujours "inconfortable" de l'artiste dans l'espace politico-artistique) : il y a bien une inégalité sociale radicale entre le jeune des banlieues et celui qui vient d'un milieu social favorisé ; mais cette inégalité ne remet pas en cause la liberté et donc la responsabilité du banlieusard, qui doit choisiur et assumer son choix. Nous mettons en lumière le caractère très "républicain" du choix prôné par Kery James : le "combat" que doit mener le banlieusard repose sur le fait de travailler à l'école, de ne pas fumer de canabis, de trouver un emploi légal, tout ceci s'articulant autour de l'idée selon laquelle le banlieusard doit "refuser de faire ce qu'on attend de lui"... c'est-à-dire refuser de faire ce à quoi la société s'attend de sa part : échouer à l'école, consommer et vendre du canabis, brûler des voitures et non en vendre, etc.
03.12. Nous envisageons à présent le troisième impératif indiqué par le texte : impératif d'engagement. Une pensée sans application n'est pas seulement une pensée stérile, c'est aussi une pensée qui risque de retomber dans des formes de soumission, voire de compromission avec les pouvoirs qu'elle voulait contester. Nous montrons notamment que la transgression violente des normes établies aboutit plus rarement à leur remise en cause qu'à leur renforcement (l'acte de délinquance, voire l'acte terroriste tendent à justifier les processus de contrôle, de surveillance et de répression... qu'ils prétendent rejeter). La démarche d'émancipation doit donc se méfier du geste individuel de révolte, pour se tourner vers une délibération et un engagement collectifs, ce que nous illustrons avec le cas des communautés liées au mouvement de la "simplicité volontaire".
26.11. Nous cherchons maintenant à indiquer ce que peuvent être les voies par lesquelles l'individu pourrait remettre en cause le déterminisme social. En prenant appui sur des extraits d'un manifeste collectif, nous essayons de montrer ce que sont les trois impératifs qui guident une démarche d'émancipation. Nous analysons les deux premiers impératifs indiqués par les auteurs : impératif de réflexion (remise en cause des préjugés sociaux, notamment le double impératif de travail et de consommation), impératif d'association.
25.11. (Un seul groupe, du fait du consil de classe des TL2). Le cours sera rattrapé par une inversion des groupes le lundi 09 décembre (conseil de classe des 106). Nous cherchons à mettre en lumière ce qui, dans les trois formes de "capital", explique la corrélation entre réusite sociale et milieu social d'origine. Nous analysons le rôle joué par le capital économique et le capital social (que nous illustrons à l'aide du dilemme de la carte scolaire), pour envisager la question du capital culturel à partir de la maîtrise de la langue.
19.11. Nous cherchons à expliquer les corrélations entre le milieu social d'origine et la réussite scolaire-sociale. En prenant appui sur les analyses de Pierre BOURDIEU, nous mettons en lumière les types de ressources qui permettent de caractériser un milieu social : nous définissons ainsi les trois types de "capital" : capital économique, capiutal social, campital culturel.
12.11. Nous abordons la question du rapport entre liberté et société sous un nouvel angle, celui de l'école. Nous montrons l'enjeu que représente l'école dans la conception républicaine : puisque la "reproduction sociale" qui caractérise la société d'Ancien régime est contraire à la libre disposition de soi-même, il est nécessaire de ratacher la réussite sociale d'un individu à un facteur qui :
a. soit indépendant de son origine sociale
b. soit dépendant des facultés qui font de l'individu un être libre.
Ce facteur, ce sera la réussite scolaire, qui doit hiérarchiser les individus en fonction de leurs capacités et de leurs efforts, c'est-à-dire de leur mérite. En ce sens, le système scolaire ne repose pas sur un principe "égalitaire" (tout le monde doit parvenir au même niveau), mais sur un principe méritocratique fondé sur l'égalité des chances.
11.11. Restitution et correction du DS. Le corrigé de l'exercice se trouve se trouve ici.
05.11. Devoir sur table, axé sur un travail de type explication. A partir d'un texte de Durkheim, il s'agit de mettre en lumière ce qui, dans le texte, apporte des arguments en faveur de la thèse du "déterminisme social", en les justifiant et les illustrant. Le sujet se trouve ici.
04.11. Nous élargissons la perspective en analysant maintenant le rapport entre les croyances individuelles et les normes sociales. Si le vêtement peut encore être considéré comme relativement indifférent pour notre personnalité, le cas des croyances morales et religieuses est beaucoup plus décisif : car ces valeurs touchent à ce qui constitue le coeur de notre personnalité. En prenant appui sur un texte de Durkheim, nous montrons en quoi "la morale" d'un individu est avant tout une construction sociale, que l'individu intègre sans pouvoir l'influencer.
15.10. En prenant appui sur un recueil de textes, nous cherchons à déterminer en quoi la question du vêtement permet d'articuler l'identité personnelle, le goût et la norme sociale. D'un côté, le vêtement est bien lié à notre identité, qu'il manifeste et qu'il contribue à forger (en agissant sur le regard des autres, qui agit en retour sur nous). Mais le comportement vestimentaires est entièrement façonné par des normes sociales qui prescrivent ce qui peut, ce qui doit être porté. De sorte que ce que nous considérons être une affirmation de notre personnalité... devient le résultat d'un façonnement social de l'individu.
14.10. Reprise et correction de l'exercice. Nous ouvrons un nouvel axe de questionnement en mettant en rapport la notion de liberté avec celle de société. Nous demandons dans quelle mesure nous pouvons nous considérer comme déterminés par la société à laquelle nous appartenons. Nos idées, nos goûts, nos pratiques sont-elles l'effet d'un choix personnel, ou ne font-elles que refléter des normes que la société nous impose ?
08.10. Second travail sur table sur le texte de Spinoza. Sur la base d'un questionnaire, il s'agit de rédiger une explication d'un passage-clé du texte. Le deuxième volet du travail consiste à comprendre comment le droit français prend position en cas de conflit apparent entre la liberté de pensée (et de conscience) et la liberté d'expression. A quelles conditions un discours peut-il faire l'objet d'une censure ? Deux études de cas sont proposées.
07.10. Examen de positions alternatives à celle de MLK : Malcolm X, Nelson Mandela. Comment expliquer, et comment justifier les différences de positionnement entre les trois penseurs ? Pourquoi Mandela justifie-t-il le recours à la violence dans le cas de l'apartheid ? Nous indiquons le rôle que joue la reconnaissance des droits de l'Homme dans le droit américain dans le combat de Malcolm X : le combat contre la ségrégation est un combat justifiable par le droit américain ; ce n'est pas le cas en Afrique du Sud. Le document corrigé se trouve ici. spinoza-obeissance-et-critique-de-la-loi-question-2-corrige-.odt (32.14 Ko)
01.10. Nous prenons appui sur un documentaire vidéo (sur Martin Luther King) pour illustrer la résistance non-violente à la loi que l'on pense injuste. Sur la base d'un questionnaire, rempli au fur et à mesure, on essaie de montrer ce qui, chez MLK, conduit à la fois au devoir de résistance et à l'interdiction de tout recours à la violence. La violence n'est pas seulement moralement condam,able, elle est politiquement contre-productive.
30.09. Méthodologie de la question 3 (sujet 3). Application au texte de Spinoza : qui décide ce qui est "rationnel", et ce qui ne l'est pas ? Peut-on confier à l'autorité le soin de déterminer ce qui est rationnel ou non ? Quelles alternatives se présentent à nous ? Examen de la thèse démocratique : la loi légitime est celle qui a été reconnue comme raisonnable à la suite d'un débat public. Ce qui nous amène à un problème délicat : que dois-je faire face à une loi que je pense injuste ; dois-je obéir ? Dois-je lui résister ?
24.09. Mise en application sur table : rédaction d'une question 1 sur un (autre) texte de Spinoza, préparé en classe, à partir d'un questionnaire. Le document-support se trouve ici. fiche-d-application-n-1.odt (21.3 Ko) Et le corrigé se trouve ici : spinoza-obeissance-et-critique-de-la-loi-question-1-corrige-.odt (20.54 Ko)
23.09.2019. Nous passons à l'explication de la seconde phrase : en quoi peut-on dire que la société la plus libre n'est pas celle où il n'y a pas de lois, mais celle où les lois sont rationnelles ? Explication du lien entre rationalité des lois, justice et liberté : si j'obéis à des lois rationnelles, je ne faiks qu'obéir à ma raison. Et si j'obéis à ma raison, je suis libre. Nous illustrons cet apparent paradoxe à l'aide du conducteur ivre que l'on empeche de prendre le volant : en étant obligé d'adopter le comportement le plus raisonnable, je ne suis pas privé de liberté, je suis "contraint à être libre".
17.09.2019. Nous passons à l'examen de la méthodologie de la question 2 (fiche méthodologique n°3). Nous rappelons le but (il s'agit de construire la partie "explication" d'un commentaire), nous fixons les étapes (reformulation avec analyse des mots-clé, analyse-justification, illustration par des exemples, mise en rapport avec la thèse du texte.) Nous appliquons cette méthodologie au texte de Spinoza, en expliquant pourquoi la liberté consiste à suivre sa raison, et non ses désirs. L'exemple de l'alcoolique (dont la raison, qui commande d'arrêter de boire, entre en conflit avec le désir) nous fournit l'illustration.
16.09.2019. Nous terminons l'examen du rapport entre liberté, responsabilité et raison-conscience dans le domaine du droit en prenant appui, cette fois, sur des textes juridiques. Nous illustrons le lien entre responsabilité et discernement par un extrait du film d'Otto Preminger, "Autopsie d'un meurtre" (1959). L'enjeu du procès est de déterminer si l'accusé, au moment des faits, jouissait de son discernement : était-il en proie à une crise mentale ayant aboli sa capacité à différencier le bien du mal, ou à contrôler ses actes ? Si la défense parvient à montrer que, au moment où il a agi, l'accusé n'avait plus conscience de ses actes (dont il ne se souvient pas) et qu'il avait perdu le contrôle de sa volonté (il a tué un individu qui venait de violer sa femme), il ne pourra plus être considéré comme "coupable".
08.09.2019. En parallèle avec l'explication du texte de Spinoza, noius cherchons à montrer que la caractérisation de la liberté donnée par Spinoza correspond en fait à celle du droit français. A partir d'une liste d'exemples, nous montrons en quoi un individu n'est considéré comme juridiquement "responsable" que s'il a agi librement, et qu'il est considéré comme libre dès lors qu'il est capable de suivre sa raison. Aiinsi, si l'objet, l'animal, l'enfant et le "fou" sont considérés comme pénalement irresponsables, c'est parce qu'ils ne disposent pas (ou pas pleinement) de leur raison et de leur conscience au moment où ils ont agi.
07.09.2019. Nous prenons appui sur un texte de Spinoza pour mettre en oeuvre les consignes méthodologiques du sujet 3 (fiche méthodologique n° 2), en commençant par la question 1 (fiche d'application n°1). Nous commençons par mettre en lumière les grandes étapes du texte
a. la liberté ne consiste pas à obéir à ses désirs (ce qui reviendrait à en être l'esclave)...
b. ...mais à sa raison (c'est-à-dire à agir conformément à ce que nous jugeons bon)...
c. ...et par conséquent la société la plus libre n'est pas celle où les lois sont conformes à la raison.
Nous formulons alors la thèse du texte : puisque la liberté consiste à suivre la raison, c'est dans une société régie par des lois raisonnables que la liberté est optimale.
03.09.2019 : Présentation générale de la discipline : programme,épreuves. Parcours du site internet. On commence la construction de la fiche méthodologique n°1 : le commentaire de texte. Présentation de l'exercice, distribution du texte (Spinoza) qui servira de support.