Quiz sur le vivant

Quiz sur le vivant.

1/ Pour la science contemporaine,

Pour la science contemporaine,
la question de savoir si les virus sont des êtres vivants n'a pas de réponse évidente. les virus ne peuvent évidemment pas être des êtres vivants, puisqu'ils sont incapables de se reproduire par eux-mêmes. les virus sont évidemment des êtres vivants, puisque ce sont de véritables ''machines à se reproduire'' dès qu'ils entrent dans un organisme vivant.
2/ Pour Aristote, un être vivant est

Pour Aristote, un être vivant est
un être animé par une âme: végétative, sensitive ou intellective. un organisme composé d'au moins une cellule. un automate, qui n'a une âme que s'il s'agit d'un être humain.
3/ L'approche mécaniste des êtres vivants implique

L'approche mécaniste des êtres vivants implique
que l'organisme peut être expliqué selon le modèle de l'automate matériel : chaque partie du corps est un rouage du mécanisme global qu'est le corps. que les corps vivants sont animés par un principe immatériel qui les met en mouvement. que les êtres vivants sont tous dotés d'un corps et d'une âme.
4/ L'approche vitaliste des êtres vivants implique

L'approche vitaliste des êtres vivants implique
que les organismes vivants sont animés par un principe vital, immatériel, qui n'est pas directement observable. que les corps vivants ne sont que des organismes matériels, soumis aux lois de la mécanique. que la vie est une valeur sacrée que l'être humain n'a pas le droit de détruire.
5/ L'un des principaux problèmes que pose l'approche mécaniste est que

L'un des principaux problèmes que pose l'approche mécaniste est que
elle fait appel à un principe immatériel dont on ne voit vraiment pas en quoi il consiste. elle ne rend pas compte du caractère apparemment ''intentionnel'' du comprtement des êtres vivants, qui semblent ''vouloir'' survivre, ce qui les distingue d'un automate. on ne parvient pas à savoir où se trouve la pile des êtres vivants : comment font-ils pour convertir les ressources extérieures en énergie ?
6/ L'un des principaux problèmes que pose l'approche vitaliste est que

L'un des principaux problèmes que pose l'approche vitaliste est que
il y a des cas où la valeur de la vie pose problème : l'euthanasie est-elle toujours illégitime ? quand on pèse un corps avant et après sa mort, le poids est le même. l'on ne sait n,i en quoi consiste le principe vital, ni où il se situe dans l'organisme, ni comment il agit sur l'organisme : il semble donc anti-scientifique.
7/ Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le caractère intentionnel des comportements des êtres vivants s'explique principalement par

Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le caractère intentionnel des comportements des êtres vivants s'explique principalement par
le hasard : ce que nous prenons pour des comportements intentionnels ne sont en fait que des phénomènes aléatoires. le fait que Dieu oriente le cours de la création de façon à maintenir en vie les créatures qu'il a formées. le fait que ces comportements ''instinctifs'' (mue, hibernation, migration, etc.) sont en vérité inscrits sous forme de programmes dans l'ADN.
8/ Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le fait que l'évolution des êtres vivants semble orientée dans le sens d'un progrès des capacités de survie s'explique par le fait que

Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le fait que l'évolution des êtres vivants semble orientée dans le sens d'un progrès des capacités de survie s'explique par le fait que
la sélection naturelle sélectionne perpétuellement les modifications génétiques qui favorisent la survie dans le milieu, et élimine les autres. Dieu oriente le processus global de la création dans le sens d'une perfection toujours plus grande, et survivre est une qualité. les mutations génétiques n'ont pas lieu de façon aléatoire : toute mutation génétique vise un progrès dans les capacités d'adaptation.
9/ Les végétaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où

Les végétaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où
la biologie et ses applications (notamment les OGM) peuvent constituer une menace pour la biodiversité et conduire à une privatisation du vivant. il est contraire à la loi morale de faire soufrrir sous prétexte de recherche scientifique un végétal qui, par nature, est innocent. un végétal est un être vivant, or la vie est sacrée, donc on ne devrait pas réduire un végétal à l'état de cobaye.
10/ Les animaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où

Les animaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où
l'expérimentation animale, et notamment la vivisection, impliquent une souffrance pour une opulation animale au seul profit de l'homme. il est difficile de justifier des expériences sur l'homme au profit des animaux. il est difficile de savoir si les animaux ont une âme : si c'est le cas, il faudrait respecter leur dignité.
11/ L'un des problèmes fondamentaux que pose l'expérimentation scientifique sur des êtres humains est que

L'un des problèmes fondamentaux que pose l'expérimentation scientifique sur des êtres humains est que
les résultats obtenus sur une catégorie d'êtres humains (blonds, chrétiens, etc.) ne vaut pas pour d'autres catégories. on ne peut utiliser comme cobayes pour les expériences dangereuses que des individus auxquels on ne laisse pas le choix (prisonniers, psychopathes, etc.) ce qui fausse la validité des résultats. très logiquement, les populations lesplus défavorisées seront celles qui participeront aux protocoles les plus dangereux.
12/ Pour François Jacob, lorsque la science, et notamment la biologie, prend l'homme pour objet

Pour François Jacob, lorsque la science, et notamment la biologie, prend l'homme pour objet
elle est obligée d'admettre des théories infalsifiables. elle fait elle-même l'objet de tentatives de récupération idéologique, de la part des autres discours qui ont l'hommepour objet principal (croyances religieuses, doctrines politiques, etc.) elle n'arrive à rien : l'homme échappe à toute tentative d'approche scientifique.
13/ Pour François Jacob, le comportement humain est principalement déterminé

Pour François Jacob, le comportement humain est principalement déterminé
par les gènes par le milieu social par l'interaction des gènes et du milieu
14/ Pour François Jacob, quand on tire la biologie vers un déterminisme génétique, on le fait

Pour François Jacob, quand on tire la biologie vers un déterminisme génétique, on le fait
pour de très mauvaises raisons : car c'est le milieu social quii est déterminant, comme le veulent les marxistes. pour des motifs non scientifiques, mais idéologiques, qui tendent à cautionner des considérations racistes ou fascistes (puisque l'on ''naturalise'' les inégalités sociales). en connaissance de cause : plusla science progresse, et plus on s'aperçoit que l'impact du milieu est négligable

Vivant TS 2015-2016

1/ Pour la science contemporaine,

2/ Pour Aristote, un être vivant est

3/ L'approche mécaniste des êtres vivants implique

4/ L'approche vitaliste des êtres vivants implique

5/ L'un des principaux problèmes que pose l'approche mécaniste est que

6/ L'un des principaux problèmes que pose l'approche vitaliste est que

7/ Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le caractère intentionnel des comportements des êtres vivants s'explique principalement par

8/ Question d'analyse (hors cours) : pour la biologie contemporaine (majoritaire), le fait que l'évolution des êtres vivants semble orientée dans le sens d'un progrès des capacités de survie s'explique par le fait que

9/ Les végétaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où

10/ Les animaux posent un problème d'ordre bioéthique dans la mesure où

11/ L'un des problèmes fondamentaux que pose l'expérimentation scientifique sur des êtres humains est que

12/ Pour François Jacob, lorsque la science, et notamment la biologie, prend l'homme pour objet

13/ Pour François Jacob, le comportement humain est principalement déterminé

14/ Pour François Jacob, quand on tire la biologie vers un déterminisme génétique, on le fait