al Ibahiyya (Pascal Garandel)
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Vérité (2016)
Vérité (2016)
La vérité : opportunités et risques
1/ La vérité peut être définie comme
La vérité peut être définie comme
l'accord entre ce qui est et ce qui devrait être
l'accord entre un énoncé et la réalité
ce qui est réel
2/ La connaissance de la vérité peut être considérée comme une condition de la liberté car
La connaissance de la vérité peut être considérée comme une condition de la liberté car
ce n'est qu'en ayant une connaissance adéquate d'une situation que je peux déterminer ce qui constitue, pour moi, le meilleur choix dans cette situation
le fait de se tromper est toujours un mauvais choix !
si je suis dans l'erreur, l'illusion ou le mensonge, je deviens toujours l'esclave de mes désirs
3/ La connaissance de soi peut être considérée comme une condition du bonheur car
La connaissance de soi peut être considérée comme une condition du bonheur car
seul peut être heureux celui qui a découvert sa véritable identité et qui cherche à la réaliser : ''deviens qui tu es''' ! (Nietzsche)
si on se connaît bien soi-même, on est nécessairement fier de soi, ce qui nous rend heureux.
si on ne se connaît pas soi-même, on risque de mal connaître les autres, ce qui nous rend malheureux.
4/ La connaissance de la vérité est une condition de la justice car
La connaissance de la vérité est une condition de la justice car
ceux qui ne connaissent rien à rien sont toujours malveillants.
si on ne connaît pas bien la réalité, on risque de penser qu'on peut agir injustement en toute impunité
seule peut être légitime la décision qui correspond à la réalité : un faux témoignage peut donc conduire à une décision injuste.
5/ La connaissance de la réalité est une condition de la maîtrise de la nature puisque
La connaissance de la réalité est une condition de la maîtrise de la nature puisque
si on connaît mal la nature, on ne voit pas en quoi elle vaudrait la peine qu'on cherche à s'en rendre maître.
la maîtrise technique de la nature consiste surtout à violer les lois de la nature; or on ne viole bien que ce que l'on connaît.
c'est en connaissant les mécanismes et les lois qui régissent la nature que l'on pourra s'en rendre ''comme maître et possesseur'' (Descartes)
6/ La connaissance scientifique du monde peut s'avérer dangereuse
La connaissance scientifique du monde peut s'avérer dangereuse
car il arrive qu'un scientifique ignore totalement ce que l'on va faire de ses recherches : Einstein était loin de se douter qu'on allait utiliser ses recherches pour fabriquer une bombe !
car certaines lois de la nature doivent rester secrètes, sans quoi les dieux vont nous punir.
si la puissance technique de l'homme dépasse sa maîtrise : il ne contrôle plus alors les conséquences de son action sur la nature.
7/ Ce qui a démultiplié la puissance technique de l'homme moderne, c'est
Ce qui a démultiplié la puissance technique de l'homme moderne, c'est
le fait que le cerveau de l'homme a beaucoup grossi depuis la fin du XVI° siècle: plus de 8 cm cube de plus !
la refondation des techniques sur le savoir scientifique, qui caractérise l'ère ''technologique''
la découverte des manuscrits de la mer morte, qui contenaient des découvertes scientifiques révolutionnaires.
8/ Pour faire face aux risques écologiques et humanitaires posés par le progrès technique, on peut
Pour faire face aux risques écologiques et humanitaires posés par le progrès technique, on peut
promouvoir un retour au Moyen-Âge, mais la difficulté est alors de convaincre une majorité de citoyens du bien-fondé de la démarche.
adopter le principe scientifique appelé : ''principe d'irresponsabilité"' : il faut espérer que le progrès technique résoudra par lui-même et de lui-même les problèmes auxquels il confronte l'homme.
proposer des solutions politiques : l'Etat peut instaurer des principes tels que le ''principe de précaution'', qui interdit de développer une technologie dont on ne sait pas mesurer l'impact sur les générations futures.
9/ La recherche de la vérité peut poser des problèmes éthiques
La recherche de la vérité peut poser des problèmes éthiques
du fait des exigences de la recherche : c'est ce qu'illustre le cas de l'expérimentation animale dans le cadre médical.
parce qu'après tout il n'est pas certain que toute vérité soit bonne à savoir : comment le savoir, d'ailleurs ?
mais la fin justifie les moyens : c'est d'ailleurs pour cela que le recours à la torture est autorisé par les protocoles de l'ONU.
10/ Pour Kant, le fait de mentir est
Pour Kant, le fait de mentir est
presque toujours immoral, sauf dans certains cas où c'est autorisé, mais ça doit vraiment rester exceptionnel.
toujours immoral, puisque le mensonge devient contradictoire si on l'universalise : il viole donc la loi de la raison (loi morale)
toujours moral : car le fait de dire la vérité n'est pas universalisable.
11/ Pour Benjamin Constant
Pour Benjamin Constant
je n'ai le droit de dire la vérité qu'à celui qui a le devoir de la connaître, comme un juge par exemple
je dois toujours dire la vérité, même si celui qui m'interroge compte faire un usage injuste des informations que je vais lui transmettre
je n'ai le devoir de dire la vérité qu'à celui qui a le droit de l'exiger, droit que n'a pas celui qui compte faire un usage illégitime de cette connaissance.
12/ Pour Kierkegaard, la vérité est
Pour Kierkegaard, la vérité est
un précieux trésor, qui peut cependant, comme l'aigle de Prométhée, nous dévorer les entrailles
un puits sans fond dans lequel il faut prendre garde à ne pas tomber sans emprunter l'échelle de la raison
un labyrinthe, dans lequel il faut éviter de croiser le minotaure de la foi.
13/ Pour Kierkegaard, la lucidité peut conduire
Pour Kierkegaard, la lucidité peut conduire
au narcissisme : à force de voir les choses comme elles sont, on finit par ne plus aimer que soi-même.
à l'amour chrétien : plus on connaît l'histoire, et plus on trouve que l'être humain est un être formidable et digne d'être admiré.
à la mélancolie : lorsque la réalité est dépouillée des voiles de l'ignorance et de l'illusion, elle n'apparaît que plus terrible.
14/ Pour Kierkegaard, ce qui empêche la lucidité de mener à la mélancolie est
Pour Kierkegaard, ce qui empêche la lucidité de mener à la mélancolie est
l'optimisme
l'indulgence
la charité
15/ Pour Kierkegaard, les trois dimensions de la charité sont
Pour Kierkegaard, les trois dimensions de la charité sont
la pitié, la sympathie et la compassion
la bienveillance, l'indulgence et la clémence
l'espérance, le pardon et l'amour
16/ Pour Kierkegaard, chaque dimension de la charité implique
Pour Kierkegaard, chaque dimension de la charité implique
un non savoir : l'espoir implique l'ignorance à l'égard de l'avenir, le pardon implique l'oubli du passé, l'amour véritable est toujours sans raison
l'illusion ; si j'étais vraiment lucide, je ne pourrais jamais être charitable.
un savoir : on ne peut être charitable qu'à l'égard de quelqu'un que l'on connaît suffisamment pour le juger digne qu'on soit charitable envers lui
17/ Pour Kierkegaard, la charité nous vient
Pour Kierkegaard, la charité nous vient
de la foi ; la raison ne peut nous donner que la connaissance.
de la raison ; c'est en écoutant la loi morale que l'on sera charitable.
de l'égoïsme : c'est en s'aimant soi-même que l'on apprendra à aimer les autres, par extension.
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