al Ibahiyya (Pascal Garandel)
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HLP le sujet sans Moi
HLP le sujet sans Moi
Quiz sur vérité, sujet et "Moi"
1/ La définition classique de la vérité, dans la pensée de l'âge classique et des Lumières est
La définition classique de la vérité, dans la pensée de l'âge classique et des Lumières est
l'adéquation de la pensée à la réalité
l'adéquation de ce qui est dit à ce qui est pensé
l'adéquation de ce qui est pensé et de ce qui est fait
2/ Selon cette conception, le jugement vrai doit nécessairement être
Selon cette conception, le jugement vrai doit nécessairement être
objectif ; car la réalité ne dépend pas de la manière dont un individu la perçoit
subjectif ; car la réalité se transforme en fonction de la manière dont on la perçoit.
adjectif : car la "réalité" est un adjectif substantivé
3/ La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
s'articule à une défiance à l'égard de la raison : la raison se trompe souvent
s'articule à une défiance à l'égard du témoignage des sens : les sens sont trompeurs
s'articule à une valorisation du témoignage des sens : ce qui est vrai, c'est ce que l'on sent
4/ La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
s'articule à une valorisation des émotions et des passions : la vérité est d'abord celle du coeur
s'articule à une défiance à l'égard des émotions et des passions, qui peuvent fausser notre jugement
s'articule à une domination de la sensibilité sur la raison
5/ La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
La recherche de l'objectivité, dans la pensée classique du XVII° et du XVIII° siècle
s'articule à une défiance à l'égard de l'intérêt personnel : le jugement objectif doit être "désintéressé"
s'articule à une valorisation de l'intérêt personnel : pourquoi serais-je objectif face à ce qui ne m'intéresse pas ?
s'articule à un primat de l'intérêt personnel sur l'intérêt général
6/ Le propre d'une expérience scientifique est d'être
Le propre d'une expérience scientifique est d'être
non reproductible : une nouvelle expérience peut donner un résultat différent de la première
individuelle : le résultat de l'expérience n'est pas dissociable de la personnalité du scientifique
reproductible : n'importe qui doit obtenir le même résultat s'il suit le même protocole
7/ David Hume est un
David Hume est un
philosophe allemand du 18e siècle
philosophe écossais du 18e siècle
penseur olfactif du 18e siècle
8/ D'après David Hume, qui est un penseur empiriste
D'après David Hume, qui est un penseur empiriste
on ne peut jamais affirmer l'existence d'une chose dont on a l'expérience
on peut affirmer l'existence d'une chose dont on n'a aucune expérience, mais uniquement si on a une bonne raison de le faire
on ne peut affirmer l'existence d'une chose dont on n'a aucune expérience
9/ D'après David Hume
D'après David Hume
le Moi échappe à toute sensation, mais c'est justement pour cela qu'on doit admettre son existence
on a une expérience directe du Moi : "celui qui" a chaud, "celui qui" est triste, etc. on peut le sentir directement,
on n'a aucune expérience directe du Moi : je peux sentir de la tristesse, de la joie, etc. mais je ne peux sentir le Moi
10/ Dans l'optique positiviste du 19e siècle, "l'homme idéal", c'est
Dans l'optique positiviste du 19e siècle, "l'homme idéal", c'est
le scientifique, qui développe pleinement ce qui fait de lui un être humain : sa rationalité, et donc la science et la technique
l'humaniste, qui s'illustre en tant que grand orateur
l'artiste, qui cultive son Moi pour l'exprimer à travers des oeuvres d'art
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