al Ibahiyya (Pascal Garandel)
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Histoire et interprétation (TL 2016)
Histoire et interprétation (TL 2016)
Histoire et interprétation.
1/ Pour Cournot, on peut faire l'histoire
Pour Cournot, on peut faire l'histoire
de séquences d'événements qui s'enchaînent selon des liens de causalité non déterministe (ni nécessaires, ni aléatoires)
de séquences d'événements qui s'enchaînent nécessairement selon des lois de type scientifique.
de séquences d'événements qui se succèdent de façon aléatoire.
2/ L'histoire peut désigner
L'histoire peut désigner
un récit, l'ensemble des faits passés ou une discipline ; la troisième acception s'oppose à la première : ce qu'écrit l'historien n'a rien d'un récit.
l'histoire de l'homme, l'histoire de la nation ou l'histoire de l'individu.
un récit, l'ensemble des faits passés ou une discipline ; la troisième acception articule les deux premières.
3/ Le but du travail de l'historien est de passer
Le but du travail de l'historien est de passer
de l'établissement des faits (connaissance) à leur compréhension ; il doit donc donner un sens à une séquence historique : l'interpréter.
de la causalité à la succession : ce qui compte, c'est que l'événement B ait eu lieu après l'événement A, et non le lien entre les deux événements.
un moment agréable en racontant comment les gens vivaient autrefois.
4/ Pour Georges Duby
Pour Georges Duby
il y a plusieurs interprétations possibles d'une séquence historique, et aucune ne peut être considérée comme ''la vraie''
notre interprétation d'une séquence historique n'est pas la même que celle des historiens qui nous ont précédés, mais elle est plus vraie, car elle est plus objective.
il n'y a qu'une seule interprétation possible d'une séquence historique : c'est celle que l'historien doit trouver.
5/ Pour Georges Duby, l'historien travaille avec un matériau composé
Pour Georges Duby, l'historien travaille avec un matériau composé
de traces de faits : l'observation directe est impossible, les faits historiques n'étant pas reproductibles.
de faits observés : l'historien, comme le physicien, doit reproduire les faits historiques dans son atelier-laboratoire.
de faits exclusivement attestés par des sources impartiales et exaustives.
6/ Pour Georges Duby, les sources mobilisées par l'historien sont
Pour Georges Duby, les sources mobilisées par l'historien sont
partielles et partiales
partielles, mais impartiales
exhaustives, mais partiales.
7/ Pour Georges Duby, le travail interprétatif de l'historien
Pour Georges Duby, le travail interprétatif de l'historien
l'imagination débridée : l'historien doit donner la priorité à l'imagination sur l'étude des faits.
l'absence totale de recours à l'imagination : l'historien doit être objectif.
fait appel à l'imagination : l'historien doit recourir à son imagination tout en obéissant à l'impératif de fidélité aux faits dont il dispose.
8/ Pour Georges Duby, l'histoire écrite par les historiens du XX° siècle
Pour Georges Duby, l'histoire écrite par les historiens du XX° siècle
n'est meilleure que parce que les historiens d'aujourd'hui sont des scientifiques.
est beaucoup plus conforme à la réalité, car elle dispose de moyens techniques plus puissants
ne peut pas prétendre être plus ''vraie'' que l'histoire écrite par les historiens des siècles antérieures : chaque époque invente sa propre image du passé.
9/ Pour Georges Duby, l'historien
Pour Georges Duby, l'historien
doit seulement viser la vérité historique, et non une interprétation de la réalité. Toute subjectivité doit être écartée.
doit se désintéresser de la vérité : il doit seulement chercher des interprétations originales.
doit viser la vérité, mais en assumant le fait qu'il ne pourra jamais proposer autre chose qu'une interprétation.
10/ Pour Georges Duby,
Pour Georges Duby,
l'historien ne doit pas sélectionner les faits qu'il mobilise dans son récit : tous les faits doivent être mobilisés et restitués.
la sélection et l'organisation des faits doit être totalement objective : l'historien ne doit pas se laisser abuser par des préjugés.
la pré-interprétation d'une séquence historique guide toujours la sélection et l'organisation des faits par l'historien
11/ Pour Georges Duby,
Pour Georges Duby,
les paramètres liés à la subjectivité de l'historien (valeurs, croyances, appartenance culturelle...) sont impliqués dans son interprétation de l'histoire.
les paramètres liés à la subjectivité de l'historien (valeurs, croyances, appartenance culturelle...) doivent être éradiqués du récit final, qui doit être impartial et adéquat à la réalité.
les paramètres liés à la subjectivité de l'historien (valeurs, croyances, appartenance culturelle...) jouaient un rôle dans l'écriture de l'histoire jusqu'au XVIII° siècle, mais ce n'est plus le cas.
12/ Pour Georges Duby, l'écriture de l'histoire
Pour Georges Duby, l'écriture de l'histoire
ne peut pas être utilisée politiquement, car l'histoire d'un peuple ne constitue jamais un enjeu électoral.
doit être apolitique ; une histoire politisée est un non sens, ou de la propagande.
est toujours politique ; car maîtriser la mémoire (d'un individu, d'un peuple), c'est maîtriser son identité (personnelle, nationale).
13/ Pour Nietzsche, les trois types d'histoire que l'on rencontre jusqu'au XIX° siècle sont :
Pour Nietzsche, les trois types d'histoire que l'on rencontre jusqu'au XIX° siècle sont :
l'histoire politique, l'histoire économique et l'histoire de l'art.
l'histoire monumentale, l'histoire traditionnaliste et l'histoire critique
l'histoire des batailles, l'histoire des structures et l'histoire scientifique.
14/ Pour Nietzsche
Pour Nietzsche
l'histoire ne peut être utile à la vie que si la vérité est le seul but de l'historien.
c'est précisément parce que l'histoire ne fait pas de la vérité son but qu'elle peut être utile à la vie
l'histoire doit permettre à l'individu de se 'cultiver'', mais non lui permettre de se ''culturer'' (de s'approprier une identité culturelle)
15/ Pour Thomas Mann,
Pour Thomas Mann,
la fonction de l'intellectuel est de mettre les faits en conformité avec l'idéologie dominante.
le sens originel de ''Deutschland über alles'', c'est ''l'Allemagne au-dessus des autres pays''
lorsque l'histoire devient mythe, elle devient dangereuse : l'instrumentalisation de l'histoire par le nazisme en est un exemple.
16/ Pour Kant, l'histoire
Pour Kant, l'histoire
prend un sens par le travail de l'historien : c'est lui qui la fait apparaître comme une régression, une stagnation ou une progression.
est évidemment un progrès : plus l'histoire avance, et plus l'homme se rapproche de la sainteté (il y est presque !).
n'est qu'une vaste chute : l'homme s'éloigne toujours plus d'un âge d'or originel.
17/ Pour Kant,
Pour Kant,
le fait de considérer l'histoire comme une autodestruction de la rationalité est le meilleuir moyen de faire de l'histoire un progrès.
toutes les interprétations de l'histoire se valent : quelle que soit la lecture, l'homme n'en deviendra pas meilleur.
le fait d'interpréter l'histoire comme un progrès de la rationalité contribue au fait d'orienter l'histoire en ce sens : c'est donc une interprétation plus légitime..
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