4. La connaissance du réel (4)

Deuxième quiz sur la recherche de la vérité dans les sciences de la nature.

1/ Pour Karl Popper, dans les sciences de la nature

Pour Karl Popper, dans les sciences de la nature
on ne peut jamais considérer qu'une hypothèse est fausse : il se peut qu'un jour elle soit confirmée par de nouvelles expériences il n'y a pas de théories fausses : il n'y a que des théories vraies on ne peut jamais considérer qu'une théorie est vérifiée : elle peut toujours être falsifiée, un jour, par de nouvelles expériences
2/ Les expériences menées au XVII° siècle jusqu'en 1676, par Galilée par exemple

Les expériences menées au XVII° siècle jusqu'en 1676, par Galilée par exemple
ont confirmé l'hypothèse selon laquelle la vitesse de la lumière était finie ont falsifié l'hypothèse selon laquelle la vitesse de la lumière était finie ont confirmé l'hypothèse selon laquelle la propagation de la lumière était instantanée (vitesse infinie)
3/ Les calculs effectués par Ole Romer en 1676, à partir du décalage des éclipses de Io, ont

Les calculs effectués par Ole Romer en 1676, à partir du décalage des éclipses de Io, ont
vérifié l'hypothèse selon laquelle la vitesse de la lumière était infinie confirmé l'hypothèse selon laquelle la vitesse de la lumière était infinie falsifié l'hypothèse selon laquelle la vitesse de la lumière était infinie
4/ Pour Karl Popper, une théorie scientifique

Pour Karl Popper, une théorie scientifique
est vérifiable, mais n'est jamais falsifiable est vérifiable et falsifiable est falsifiable, mais n'est jamais vérifiable
5/ L'histoire des mathématiques repose sur

L'histoire des mathématiques repose sur
l'accumulation indéfinie de nouveaux théorèmes la réfutation perpétuelle des anciens théorèmes la répétition perpétuelle des mêmes théorèmes
6/ L'histoire des sciences repose sur

L'histoire des sciences repose sur
l'accumulation perpétuelle de nouvelles théories la vérification perpétuelle des théories vraies la falsification perpétuelle des théories anciennement admises
7/ Au début du XX° siècle, la grande majorité des scientifiques admettaient les théories selon lesquelles

Au début du XX° siècle, la grande majorité des scientifiques admettaient les théories selon lesquelles
il n'y a pas de races humaines ; la fission nucléaire est possible ; la forme du crâne n'a évidemment rien à nous dire sur la personnalité d'un individu... il y a des races humaines, et elles sont inégales ; la fission d'un atome en deux est totalement impossible ; la forme de son crâne nous renseigne sur la personnalité d'un individu... le temps ne s'écoule pas à la même vitesse en fonction de la distance à laquelle on se trouve d'un corps massif
8/ Selon Thomas Kuhn, l'histoire des sciences repose sur

Selon Thomas Kuhn, l'histoire des sciences repose sur
une démocratie scientifique : les théories doivent être adoptées au suffrage universel des révolutions scientifiques : des systèmes incompatibles se succèdent une évolution scientifique : la théorie devient de moins en moins fausse
9/ Aujourd'hui, la mécanique quantique (pour le monde microscopique) et la théorie de la relativité (pour le monde macroscopique)

Aujourd'hui, la mécanique quantique (pour le monde microscopique) et la théorie de la relativité (pour le monde macroscopique)
ne fournissent que des modèles théoriques qui ne correspondent pas aux résultats expérimentaux sont enseignés dès le collège, car on ne doit enseigner que la vérité aux enfants fournissent des prévisions très fiables, et permettent de produire des techniques efficaces (ordinateur quantique, GPS...)
10/ La mécanique quantique et la théorie de la relativité

La mécanique quantique et la théorie de la relativité
sont aujourd'hui réunies dans une théorie globale parfaitement satisfaisante : la théorie du grand Mani Tout. sont très faciles à consilier : il suffit d'admettre qu'une probabilité peut être supérieure à 1, et hop, le tour est joué sont très difficiles à concilier : il est donc difficile de considérer qu'elles sont "vraies" toutes les deux
11/ Si l'on adopte une vision "instrumentaliste" de la science (comme Bertrand Russell)

Si l'on adopte une vision "instrumentaliste" de la science (comme Bertrand Russell)
cette incompatibilité entre les deux théories n'est pas un problème : ce que l'on demande à une théorie scientifique, ce n'est pas d'être "vraie", mais seulement d'être utile (de nous donner des prévisions fiables et des techniques efficaces) cette incompatibilité pose problème : car si les deux théories étaient vraies elles devraient être compatibles... cette incompatibilité entre les deux théories n'est pas un problème : deux théories vraies peuvent parfaitement être contradictoires, où est le problème ?
12/ Si l'on adopte une vision "réaliste" de la science (comme Einstein), alors

Si l'on adopte une vision "réaliste" de la science (comme Einstein), alors
cette incompatibilité pose problème : car ce que l'on demande à une théorie scientifique, c'est d'être vraie, et si deux théories sont vraies elles doivent être compatibles ! cette incompatibilité pose problème : car cela conduit les amis de Niels Bohr à se chamailler avec les amis d'Einstein. cette incompatibilité ne pose pas problème : car ce que l'on demande à la science, c'est d'être vraie, de correspondre à la réalité, et le réel lui-même est pétri de contradictions !

4. La connaissance du réel (4)

1/ Pour Karl Popper, dans les sciences de la nature

2/ Les expériences menées au XVII° siècle jusqu'en 1676, par Galilée par exemple

3/ Les calculs effectués par Ole Romer en 1676, à partir du décalage des éclipses de Io, ont

4/ Pour Karl Popper, une théorie scientifique

5/ L'histoire des mathématiques repose sur

6/ L'histoire des sciences repose sur

7/ Au début du XX° siècle, la grande majorité des scientifiques admettaient les théories selon lesquelles

8/ Selon Thomas Kuhn, l'histoire des sciences repose sur

9/ Aujourd'hui, la mécanique quantique (pour le monde microscopique) et la théorie de la relativité (pour le monde macroscopique)

10/ La mécanique quantique et la théorie de la relativité

11/ Si l'on adopte une vision "instrumentaliste" de la science (comme Bertrand Russell)

12/ Si l'on adopte une vision "réaliste" de la science (comme Einstein), alors