5. Science et sociologie (Durkheim 1)

Premier Quiz sur Durkheim : sociologie, sens commun et philosophie.

1/ Les Règles de la méthode sociologique sont parues

Les Règles de la méthode sociologique sont parues
à la fin du XIX° siècle, en 1895
à la fin du XVIII° siècle, en 1795
à la fin du XX° siècle, en 1995
2/ Pour Durkheim, la sociologie doit être

Pour Durkheim, la sociologie doit être
une pseudo-science, car il est impossible de falsifier les théories sociologiques en laboratoire.
une science ; mais une science humaine, et non une science expérimentale.
une science fondée sur la méthode expérimentale, au même titre que la biologie.
3/ Pour Durkheim, les faits sociaux constituent

Pour Durkheim, les faits sociaux constituent
une sous-catégorie des phénomènes biologiques : la race d'un peuple détermine son mode d'organisation sociale.
un type de faits spécifiques, qui ne sont ni des faits biologiques, ni des faits psychologiques.
une sous-catégorie des phénomènes psychologiques : c'est pourquoi il faut adopter un individualisme méthodologique en sociologie.
4/ Pour Durkheim, toute science

Pour Durkheim, toute science
doit impérativement s'accorder avec les évidences du sens commun : sans quoi elle n'est qu'un tissu de paradoxes.
doit confirmer, par une étude rigoureuse des faits, ce que dit déjà le sens commun, mais sans savoir pourquoi il le dit.
entre en conflit avec les représentations du sens commun : elle est ''paradoxale''
5/ Pour Durkheim, le sociologue doit s'en tenir aux faits ; il ne doit donc

Pour Durkheim, le sociologue doit s'en tenir aux faits ; il ne doit donc
prendre appui sur les représentations des individus, mais en tenant à distance ses propres préjugés.
ni prendre appui sur les représentations des individus, ni sur ses propres préjugés.
prendre appui sur un ensemble de présupposés philosophiques, mais rejeter toutes les représentations des individus.
6/ Selon la méthode proposée par les Règles de la méthode sociologique

Selon la méthode proposée par les Règles de la méthode sociologique
toute approche intelligente du phénomène religieux suppose que l'on partage l'expérience de la foi, comme le veut Darmsteter.
pour comprendre ce qu'est la religion, il ne faut pas partir des idées que s'en font les croyants, mais de faits observables.
il faut partir de la représentation que s'en font les croyants : la sociologie doit être ''compréhensive'' au sens de Max Weber.
7/ Pour Durkheim, la sociologie s'oppose à une approche philosophique des faits sociaux, car

Pour Durkheim, la sociologie s'oppose à une approche philosophique des faits sociaux, car
l'étude des sociétés humaines montre que, contrairement à ce que disent les philosophes, il existe bien une nature humaine universelle, dont on peut déduire les grandes caractéristiques de la société.
une approche philosophique cherche toujours à partir des faits, alors que le seul point de départ valable dans le domaine scientifique, c'est une théorie.
toute approche philosophique cherche à déduire ce que doit être la société à la lumière de ce qu'est la nature de l'homme ; la sociologie, elle, doit partir de l'observation des sociétés, telles qu'elles sont.
8/ Pour Aristote, la nature de la société humaine

Pour Aristote, la nature de la société humaine
c'est la Cité ; mais cela n'implique pas que toutes les sociétés humaines soient entièrement conformes à cette naure.
est ce qu'il y a de commun à toutes les sociétés humaines ; il fait donc les étudier pour étudier leurs points communs.
c'est la Cité : toutes les sociétés humaines sont donc nécessairement des Cités.
9/ L'idéalisme est un courant de pensée

L'idéalisme est un courant de pensée
que l'on peut faire remonter à Platon, et selon lequel les choses matérielles ne sont que des concrétisations, plus ou moins imparfaites, d'idées dont l'existence est antérieure et supérieure à celle des choses matérielles.
selon lequel il ne faut jamais voir les choses telles qu'elles sont, mais telles qu'elles pourraient être ; c'est le meilleur moyen de les transformer.
selon lequel toute réalité est décevante ; seules les idées sont parfaites, mais une idée appartient à l'espace de l'imginaire, et non du réel.
10/ Le matérialisme est un courant de pensée

Le matérialisme est un courant de pensée
selon lequel le propre de l'homme est d'être un animal technique qui transforme les matières naturelles en productions artisanales ou artistiques.
selon lequel le seul but de l'être humain doit être l'acquisition de biens matériels ; la recherche du bonheur ou de la justice ne sont que des chimères.
selon lequel le domaine de l'esprit n'est qu'un produit, une émanation de la matière ; ainsi, dans le matérialisme de Lombroso, la personnalité de l'individu est d'abord une émanation de son cerveau.
11/ Dans les Règles de la méthode sociologique, Durkheim revendique l'appellation

Dans les Règles de la méthode sociologique, Durkheim revendique l'appellation
de matérialiste : les faits sociologiques doivent, en dernier lieu, être rapportés à des phénomènes biologiques, organiques, corporels.
d'idéaliste : il faut considérer les sociétés réelles comme le déploiement matériel d'un concept universel de société, qui leur préexiste.
de rationaliste : son but est d'appliquer le rationalisme scientifique (de Claude Bernard) dans l'étude des faits sociaux.
12/ Le positivisme désigne

Le positivisme désigne
un courant de pensée initié par Auguste Comte, selon lequel il n'y a de savoir que scientifique, et toute science repose sur un ensemble d'axiomes philosophiques.
un courant de pensée initié par Auguste Comte, selon lequel il faut différencier les sciences sociales des sciences expériementales, dans la mesure où les sciences humaines doivent avoir leur méthode propre.
un courant de pensée, initié par Auguste Comte, selon lequel il n'y a de véritable savoir que scientifique, et il n'y a de savoir scientifique que fondé sur l'observation des faits et le raisonnement logique.
13/ Pour Durkheim, d'après le sens commun, le crime est

Pour Durkheim, d'après le sens commun, le crime est
un phénomène normal, qui ne saurait disparaître assez complètement.
un phénomène anormal, qui ne saurait disparaître complètement.
un phénomène anormal, qui ne saurait disparaître assez complètement.
14/ Pour Durkheim, pour étudier sociologiquement le crime il faut

Pour Durkheim, pour étudier sociologiquement le crime il faut
se focaliser sur les actes que toutes les sociétés considèrent comme criminels, comme l'inceste.
se focaliser sur ce que nous considérons, nous, comme des crimes ; c'est d'ailleurs ce que fait Lombroso, qui se focalise sur l'assassin, le voleur, le violeur, etc.
chercher ce qu'il y a de commun dans ce que les sociétés humaines considèrent comme des ''crimes''
15/ Pour Durkheim, le crime est un phénomène

Pour Durkheim, le crime est un phénomène
est un phénomène anormal, mais il a tout de même un intérêt pour le sociologue, car il éclaire ce qu'est un fait social normal.
sociologiquement normal, puisque toutes les sociétés connaissent le crime, et les taux de criminalité sont relativement stables au sein des sociétés.
pathologique ; c'est une maladie que la sociologie a pour fonction de traiter par un savoir scientifique.
16/ Pour Durkheim, la disparition totale du crime indiquerait :

Pour Durkheim, la disparition totale du crime indiquerait :
soit un relâchement total des moeurs (plus rien ne choque la conscience publique), soit un durcissement absolu (tout écart à l'égard de la norme a été rendu impossible).
que nous avons enfin atteint ce que Auguste Comte appellait : l'ère positive de l'humanité.
que la société a enfin atteint son point d'aboutissement : l'histoire de l'humanité est en train de se clore.
17/ Pour Durkheim, la transgression des normes sociales par les individus

Pour Durkheim, la transgression des normes sociales par les individus
est à la fois nécessaire (on ne peut jamais abolir toute transgression) et souhaitable, car les transgressions sont parfois source d'une évolution des normes.
n'est sociologiquement acceptable que si elle passe inaperçue: c'est ce qui fait de la répression une absurdité d'un point de vue sociologique.
est le fléau que doit combattre tout système politique, par la dissuasion, la répression ou la sanction.
18/ Pour Durkheim,

Pour Durkheim,
le crime est à l'image de la douleur : ce n'est que lorsque l'on appris à aimer la douleur qu'elle peut jouer pleinement son rôle.
le fait que le crime soit socialement utile implique qu'on ne peut le détester : seuls les ignorants peuvent détester le crime.
le fait que le crime soit socialement utile n'est pas contradictoire ave cle fait qu'il soit détestable, au contraire.

Résultat du quiz

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5. Science et sociologie (Durkheim 1)

Durkheim n° 1 (2024)

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