Philosophie politique (multicours)

1/ D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), la seule et unique fonction de l'Etat est de

D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), la seule et unique fonction de l'Etat est de
garantir le respect des valeurs morales de la majorité
garantir les droits fondamentaux (naturels) de l'homme, dont le premier est la liberté
garantir à chacun le bien-être et la sécurité
2/ D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), la garantie des droits naturels de l'homme

D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), la garantie des droits naturels de l'homme
est un idéal impossible à atteindre : il ne serait possible que dans une anarchie
exige une force publique, qui contraigne les individus à respecter les droits des autres
n'exige que le respect mutuel des individus ; heureusement, l'homme est naturellement bon
3/ D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), les droits naturels de l'homme sont

D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), les droits naturels de l'homme sont
la liberté, l'égalié et la fraternité
la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression
la liberté, la propriété et la sécurité
4/ D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), lorsque l'Etat utilise sa force pour porter atteinte aux droits fondamentaux, chaque citoyen

D'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789), lorsque l'Etat utilise sa force pour porter atteinte aux droits fondamentaux, chaque citoyen
le droit de résister à l'oppression, mais ce n'est pas un devoir
le devoir de résister à l'oppresion sauf si ce ne sont pas ses droits à lui qui sont attaqués
a le droit et le devoir de résister à l'oppression (même si ce n'est pas à sa liberté que l'Etat porte atteinte)
5/ Pour Kant, la liberté est maximale

Pour Kant, la liberté est maximale
dans une société dans laquelle le droit est administré universellement
dans une société soumis à un tyran philosophe
dans une société sans lois, ni pouvoir
6/ Pour Socrate (et non le Platon de la maturité), la place du philosophe dans la Cité est

Pour Socrate (et non le Platon de la maturité), la place du philosophe dans la Cité est
de discuter et d'interroger publiquement ceux qui sont supposés savoir, et non de participer aux instances politiques
de séduire le peuple grâce à la rhétorique pour lui faire adopter des positions justes
de patticiper aux instances politiques pour y faire triompher la justice
7/ Pour Platon (mais non son maître Socrate) la place du philosophe dans la Cité

Pour Platon (mais non son maître Socrate) la place du philosophe dans la Cité
serait celle du roi dans une Cité parfaite : la République parfaite est dirigée par le ''philosophe-roi'
est de vivre solitaire : car il est impossible de vivre selon la sagese si l'on vit en société
est celle du commerçant : car c'est celui qui détient le pouvoir économique qui détient le pouvoir politique
8/ Pour Rousseau, la Souveraineté appartient nécessairement

Pour Rousseau, la Souveraineté appartient nécessairement
à la minorité éclairée : car les masses sont toujours déraisonnables
au Roi : car dès que le peuple veut légiférer, le sophiste triomphe
au Peuple : car ainsi le peuple est libre en n'obéissant qu'à des lois qu'il s'est prescrites à lui-même
9/ Pour Rousseau, la voix de la majorité s'oriente mécaniquement

Pour Rousseau, la voix de la majorité s'oriente mécaniquement
vers la Volonté générale : car les intérêts particuliers tendent à s'annuler dans le vote
vers la domination du clan majoritaire, dans la mesure où ses membres ont un intérêt commun
vers la domination de la minorité : car elle seule incarne l'intérêt commun
10/ Pour Alexis de Tocqueville, le passage le plus périlleux dans une démocratie est

Pour Alexis de Tocqueville, le passage le plus périlleux dans une démocratie est
la période de crise économique, car alors tous les individus tendent à devenir égaux dans la pauvreté
la phase de surpolitisation des citoyens : car alors chacun veut défendre ses idées, et on en vient à la guerre
la phase de prospérité : car alors les individus se désintéressent de la politique pour se tourner vers leurs ''affaires''
11/ Pour Tocqueville, quand les citoyens privilégient leur bien-être et leur sécurité au respect de leur liberté

Pour Tocqueville, quand les citoyens privilégient leur bien-être et leur sécurité au respect de leur liberté
la voie est ouverte au tyran, qui instaurera un ordre sécuritaire
ils deviennent plus heureux, même s'ils sont moins libres ; mais l'homme n'a pas besoin de liberté pour être heureux
ils deviennent mûrs pour la démocratie : car la démocratie n'est possible que si l'on privilégie la sécurité publique à la liberté individuelle
12/ Pour Sartre, autrui c'est

Pour Sartre, autrui c'est
un moi qui n'est pas moi (un sujet, distinct et différent de moi)
un moi qui n'en est pas un (c'est in sujet qui n'est qu'un objet)
un loi qui est comme moi (un sujet, identifique à ce que je suis)
13/ Pour Kant, respecter autrui, c'est

Pour Kant, respecter autrui, c'est
le reconnaître comme un sujet, un être doté de raison, et qui ne doit donc jamais être considéré seulement comme un moyen
le considérer comme un sujet dont je suis moi-même le ''sujet' : je dois lui obéir, je dois devenir un moyen pour lui
le considérer comme un être qui obéit à des désirs qui ne sont pas les miens
14/ Pour Kant, dans la mesure où autrui est un sujet, il est bien

Pour Kant, dans la mesure où autrui est un sujet, il est bien
mon frère
mon alter ego
mon semblable
15/ Pour Kant, dans la mesure où autrui n'est pas moi, il est bien

Pour Kant, dans la mesure où autrui n'est pas moi, il est bien
mon ennemi
mon autre
ma soeur
16/ Pour Kant, si autrui est à la fois mon semblable tout en étant différent, il doit être

Pour Kant, si autrui est à la fois mon semblable tout en étant différent, il doit être
mon égal aux yeux de la majorité
mon égal aux yeux de Dieu
mon égal aux yeux du droit
17/ D'après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789)

D'après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789)
tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux
tous les hommes naissent libres et égaux, mais ne le demeurent pas
tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits
18/ Pour Aristote, la loi est toujours

Pour Aristote, la loi est toujours
générale : elle porte sur l'ensemble des cas particuliers qui ont une caractéristique commune (ex : ''lorsque le feu est rouge...'')
singulière : elle ne s'applique qu'à un seul homme, dans un seul cas
universelle : elle s'applique à tous les hommes, dans tous les cas
19/ Pour Aristote, toute situation concrète

Pour Aristote, toute situation concrète
peut être caractérisée par un ensemble fini de caractéristiques
est singulière : elle n'est jamais totalement identique à une autre situation
est abstraite, et inversement : vive la dialectique
20/ Pour Aristote, lorsqu'on applique la loi à une situation concrète, dont l'une des caractéristiques rend l'application ''à la lettre'' dontraire à l'esprit de la loi, il faut

Pour Aristote, lorsqu'on applique la loi à une situation concrète, dont l'une des caractéristiques rend l'application ''à la lettre'' dontraire à l'esprit de la loi, il faut
appliquer la loi à la lettre : car interpréter la loi, c'est toujours la trahir
refuser de trancher : les individus choisiront eux-mêmes ce qu'il convient de faire
faire preuve d'équité : il faut adapter l'application de la loi pour la rendre conforme à l'esprit de la loi
21/ Pour Thomas d'Aquin, si un individu a déposé chez moi une arme en dépôt, et qu'il vient me la réclamer dans un état de grande fureur, je dois

Pour Thomas d'Aquin, si un individu a déposé chez moi une arme en dépôt, et qu'il vient me la réclamer dans un état de grande fureur, je dois
la lui rendre : car la lettre de la loi dit bien que je dois rendre ce qui m'a été confié en dépôt
refuser de la lui rendre pour le moment : car la loi ne vise pas à faciliter le meurtre
l'utiliser contre lui : c'est le meilleur moyen de mettre fin à la menace qu'il représente
22/ Pour Aristote, interpréter la loi, retrouver son sens, c'est retrouver

Pour Aristote, interpréter la loi, retrouver son sens, c'est retrouver
le sens des mots dans le dictionnaire
ce que le juge pense de la loi
ce qu'était l'intention du législateur

Résultat du quiz

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Philosophie politique (multicours)

Philosophie politique 2019 (multicours)

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