Sujet corrigé n° 2 : partie 3
Bonjour,
Pour celles et ceux qui auraient cogité sur le problème de la hiérarchie des morales, je propose une troisième partie cherchant à montrer la conséquence qui découle des deux premières parties pour un Etat républicain ; dans la mesure où un Etat ne peut pas prétendre imposer un système de valeurs comme "le bon système", ce qui serait une atteinte à la liberté de pensée et à la liberté de conscience, il doit s'abstenir de toute intervention dans le domaine des valeurs (c'est-à-dire : aussi bien dans le domaine morale que dans le domaine religieux). Son seul rôle doit donc être politique : chacun doit pouvoir épouser la morale (ou la religion) de son choix, et l'Etat doit garantir ce droit, qui est la condition d'une coexistence pacifique.
Le rôle de l'Etat se limite donc à empêcher les individus de contraindre les autres à embrasser leurs convictions et leurs croyances. Dans cette optique, parler de "morale républicaine", "d'enseignement moral" à l'école ou dire que les enseignants doivent "transmettre des valeurs"... est contradictoire avec le principe même de la liberté de pensée.
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Bonne lecture !
Bien... pour la suite des opérations, je m'en remets à vous ; si certain(e)s d'entre vous souhaitent poursuivre encore un peu, nous pouvons terminer l'année avec une analyse de quelques (jolis) textes. Ou si certain(e)s d'entre vous ont des demandes particulières, qu'ils n'hésitent pas à me le faire savoir, par mail, j'essaierai de trouver des réponses appropriées au temps qu'il nous reste.
En cas de non-réponse.... j'en déduirai que le cours de cette année est désormais considéré comme terminé, faute d'effectifs !
Pour celles et ceux dont je ne recevrai pas de nouvelles, je vous souhaite de bonnes vacances, et une belle poursuite d'études.
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