6. Le corps utopique
Résumé des étapes précédentes :
a) Foucault est parti d'une prétendue expérience du corps "réel" pour montrer que cette expérience est celle d'un enfermement ; enfermement dans un corps limité, toujours là et condamné à n'être que là ; un corps sans lequel je ne peux pas être et qui définit ce que je suis.
b) il en a tiré une hypothèse : l'invention des utopies vient d'une tentative visant à faire éclater cet enfermement : les corps des utopies (du corps omniprésent et invulnérable du héros des pays magiques, au corps dématérialisé de l'âme, en passant par le corps transfiguré des espaces funéraires) sont des corps "sans corps", des corps purifiés de toute corporéité, des corps désincarnés : bref : des "anti-corps". L'invention des utopies naîtrait donc d'une révolte du sujet contre le corps. [textes 1 et 2]
c) mais l'étude de ce qu'est vraiment le corps a fait imploser cette séparation radicale entre le corps physique, matériel, fermé, vulnérable, visible (etc.) censé être le corps "réel" et le corps magique des utopies. A bien y regarder, le corps "réel" a déjà un certain nombre de caractéristiques des corps utopiques : lui aussi est à la fois fermé et ouvert, visible et invisible, matière organique et vie, etc. Bref : le corps réel est déjà utopique. Conclusion : les corps des utopies ne sont que la radicalisation de la dimension utopique des corps réels. [texte 3]
d) l'hypothèse initiale est donc fausse et trompeuse : à force de voir des corps magiques dans des espaces magiques, on finit par oublier la dimension magique du corps réel. On réduit le corps réel à sa dimension non utopique : chose visible, organisme matériel, tout entier visible dans l'espace physique, etc. [texte 4]
e) La dimension utopique du corps réel est encore accentuée par le fait qu'il n'appartient pas seulement à l'espace physique, mais à une multitude d'autres espaces qui ne se trouvent pas "dans" l'espace physique : espace sacré, espace du fantasme, espace social. Mon corps participe donc à une multitude d'espaces utopiques : il est lui-même corps utopique [texte 4].
A l'issue de ce cheminement, Foucault va procéder à deux approfondissements.
a) Le premier va consister à montrer comment le corps physique, au lieu de faire signe vers des espaces utopiques, peut au contraire réintégrer ces espaces utopiques en lui. Le but est de montrer comment le corps physique, dans sa chair et sa matérialité, peut exprimer ce qui se joue dans les espaces utopiques. Ce n'est plus le corps physique qui s'inscrit dans d'autres espaces, mais ces autres espaces qui viennent s'inscrire dans le corps physique.
b) Le second va consister à montrer que le corps physique, au lieu d'être ce qui, par excellence, se trouve "dans" l'espace, est en fait ce qui, par excellence, ne s'y trouve pas. L'idée est qu'il n'y a pas d'abord un espace physique, au sein duquel mon corps viendrait ensuite s'inscrire : l'espace n'est pas le lieu d'immersion du corps. C'est le contraire qui est vrai : c'est parce qu'il y a le corps que s'ouvre l'espace : l'espace est d'abord et avant tout ce qu'il y a autour du corps. Le corps joue à l'égard de l'espace physique le rôle de "point-zéro", c'est-à-dire le rpole que joue l'origine pour l'espace géométrique. L'orogoine ne se trouve pas dans l'espace géométrique : c'est parce que l'on pose l'origine que l'espace s'ouvre à partir de l'origine. demander "où se trouve l'origine ?" est une question qui n'a pas de sens : car toute situation d'un élément dans l'espace géométrique se définit par sa position à l'égard de l'origine (ce que définissent ses "coordonnées"). La seule réponse que l'on puisse donner à la question "où se touve l'origine ?" est donc la suivante : "là où se trouve l'origne". (Dire qu'elle se situe au point de coordonnées (0,0,0) n'a pas de sens, dans la mesure où ces coordonnées n'ont de sens... que par rapport à l'origine !] L'idée est donc que le corps n'est pas davantage "dans" l'espace physique que l'origine n'est "dans"' l'espace géométrique. Dernière qualification utopique du corps : le corps n'est pas seulement ce qui se trouve toujours "ailleurs" (dans d'autre espaces que l'espace physique) : il est surtout ce qui ne se trouve pas dans l'espace physique.
Commençons par le premier point (premier paragraphe du texte).
Jusqu'à présent, Foucault nous a montré comment, du corps physique, appartenant à l'espace physique, on pouvait passer à d'autres espaces (et donc à d'autres dimensions du corps). Le signe sur le corps (tatouage) fait signe vers un espace sacré au sein duquel le corps acquiert une dimension sacrée, le vêtement inscrit le corps dans un espace social, etc. Il s'agit donc toujours de transporter, de transposer le corps dans un autre espace que l'espace physique.
Mais Foucault parcourt à présent le trajet inverse : il cherche à montrer comment els espaces utopiques peuvent "faire re-tour" vers le corps physique : comment les espaces imaginaires peuvent "rentrer" dans le corps, venir l'habiter dans sa chair, dans sa "matérialité". Au lieu d'abandonner la dimension physique du corps matériel pour aller explorer des espaces utopiques, il s'agit maintenant de voir comment ces espaces peuvent venir s'exprimer, se manifester dans le corps physique. Bref : au lieu que le marquage du corps fasse signe vers des espaces utopiques, on se demande en quoi les espaces utopiques peuvent venir marquer le corps.
Foucault prend appui (comme d'habitude...) sur trois illustrations : le danseur, le possédé, le drogué.
L'exemple du danseur est assez simple à comprendre. Le corps du danseur, ce n'est pas seulement un corps qui, du fait de ses caractéristiques physiologique, va se mouvoir de telle ou telle façon dans l'espace. C'est, aussi, un corps qui, devant se mouvoir de telle ou telle façon dans l'espace scénique, va se transformer. N'importe quel sport ferait ici l'affaire : un coureur de fond, du fait du type de mouvement qu'il doit accomplir dans l'espace, va peu à peu se former un corps "de coureur de fond" ; corps qui ne sera pas le même que celui du coureur de 100 mètres, ni du vélocycliste, ni du lanceur de poids, ni du boxeur, ni... Chaque sport, étant lié à un certain espace et à un certain type de gestuelle dans l'espace, transforme le corps à son image.
Dans le cas du danseur, lorsque Foucault dit du danseur qu'il est doté d'un corps "dilaté selon un espace qui lui est intérieur et extérieur à la fois", il dit une chose très simple. C'est que c'est autant le corps du danseur qui produit de la danse, que la danse qui produit le corps du danseur. Le danse a marqué son corps : les caractéristiques de l'espace (scénique), de la gestuelle, etc. de la danse sont entrées dans son corps et l'ont transformé.
Qu'en est-il maintenant du drogué ? Le drogué, c'est celui qui travaille sur son corps physique pour atteindre des espaces utopiques ; à noter qu'ici, "utopique" absorbe bien l'ambivalence du mot : le monde auquel la drogue donne accès, c'est à la fois un monde imaginaire et un monde parfait du moins : nettement meilleur que celui-là) : c'est un "paradis artificiel". Le fait d'injecter au corps des substances projette donc le corps vers un autre espace que le monde ambiant (ou à une autre manière de le voir, ce qui n'est pas très différent). Le mouvement est bien : du corps physique vers l'espace utopique.
Mais le chemin inverse vaut aussi : comme l'univers de la danse transforme le corps du danseur en corps de danseur, l'univers de la drogue transforme peu à peu le corps du drogué en corps de drogué. On pourrait dire que le corps du drogué est le miroir inversé du paradis artificiel : plus il s'évade de son corps par la drogue, et plus le drogué en devient prisonnier ; plus la drogue lui donne accès à des états de béatitude ou de ravissement, plus son corps devient souffrant, faible, fragile. L'effet de retour de la toute-puissance euphorique : c'est la dépendance physique pathologique. L'envers de l'utopie mentale, c'est le corps dévasté.
Passons enfin à un exemple récurrent dans la pensée foucaldienne : le possédé. C'est probablement lui qui exprime le mieux l'idée de Foucault dans ce paragraphe : puisqu'il ne s'agit plus, ici, de faire des marques sur le corps pour appeler sur lui la banédiction des dieux ou des esprits : ce sont les esprits qui viennent habiter le corps, prendre possession de lui. Et cette prise de possession n'a rien d'une calme substitution : c'est le corps lui-même qui, à travers ses convulsion, ses étirements, ses torsions, traduit la lutte qui s'opère entre les forces déployées par l'âme du possédé, l'esprit démoniaque et l'exorciste.
Prenons l'exemple d'un cas de possession : celui de Jeanne Ferry, religieuse soumise à une "possession" intermittente entre l'âge de 4 et 25 ans (!) : nous sommes alors en 1584. Convlusions, délire, hallucinations : c'est tout son corps qui exprime l'inhabitation de l'esprit du diable dans son corps. Le corps physique, matériel, devient alors le théâtre ravagé d'un conflit qui se joue dans un espace parallèle, sacré, mais qui vchoisit le corps lui-même comme champ de bataille. Ce n'est plus le corps qui fait signe vers le sacré : c'est le sacré qui vient transir le corps.
Ce que nous venons de dire suffit pour illustrer la thèse de Foucault : si le corps physique peut; par lui-ême ou son marquage, faire signe vers des espaces utopiques, ces espaces utopiques peuvent faire retour sur ce corps physique pour le transformer, le détruire ou se l'approprier.
Mais il est d'ailleurs intéressant d'aller un tout petit peu plus loin dans l'analyse de la possession. A ceux qui, parmi vous, ne prendraient cet exemple qu'avec précaution, arguant qu'il ne s'agit pas réellement de possession, pour la bonne et simple raison que les esprits, ça n'existe pas, je vous renvoie à une brève analyse effectuée par des scientifiques qui pensaient de même. Le cas de la religieuse évoqué précédemment a été relaté par une brochure de 1586 ; laquelle a été réimprimée exactement 3 siècles plus tard (1886)... à l'initiative de quelques médecins. Et certes, pour lesdits médecins, il ne s'agit pas du tout de faire de la propagande catholique : la préface qu'ils donnent au texte est très explicitement (et violemment) anti-catholique. Au contraire : ce qui les intéresse dans ce texte, c'est le fait qu'il témoigne à merveille du fait que, ce que l'on a pris autrefois pour des signes de "possession" (ou plutôt : ce que des autorités religieuses ont interprété ainsi pour mieux effrayer et (donc) asservir les pauvres masses incultes), ne sont en réalité que des symptômes hystériques.
Convulsions, propos délirants, anesthésie ou insensibilité, extases prolongées, dédoublement de la personnalité : tout le tableau clinique d'une forme très sévère d'hystérie. Rien de sacré, donc, là-dedans.
Cela change-t-il la validité de ce cas pour la thèse de Foucault ? Pas du tout. Car en admettant que le corps de la possédée ne soit en réalité qu'un corps hystérique, que la "religieuse professe du couvent des soeurs noires de la ville de Mons" n'ait en réalité souffert que d'une névrose agravée, qu'est-ce que cela change ? Il suffit de rappeler ici ce que nous avons dit des névroses et de l'hystérie en particulier dans notre cours sur l'inconscient. Pour Freud, le symptôme hystérique est celui qui vient libérer et manifester, dans le corps, un refoulement d'origine psychique. C'est le désir refoulé (ou du moins : le quantum d'affect de la pulsion refoulée) qui trouve une voie d'expression à travers le corps, par "somatisation".
Or que dit Foucault ? Il dit que dans les cas qu'il mentionne le corps physique peut devenir "le produit de ses propres fantasmes" : rien de plus cohérent avec une interprétation psychanalytique de la possession... Que l'espace imaginaire dont vient l'intrusion soit l'espace religieux du sacré ou l'espace fantasmatique du désir, rien ne change : le corps se transforme et souffre du fait de l'intrusion-manifestation d'un autre espace dans l'espace physique de la chair.
Pour ceux dont ce qui précède aurait attisé la curiosité, l'édition de l'histoire de la religieuse (ainsi que la préface dont nous avons parlé) est disponible en ligne, à l'adresse que voici.
Nous pouvons donc conclure ce premier moment avec Foucault : "J'étais sot, vraiment, tout à l'heure, de croire que le corps n'était jamais ailleurs, qu'il était un ici irrémédiable et qu'il s'opposait à toute utopie. Mon corps, en fait, il est toujours ailleurs, il est lié à tous les ailleurs du monde..."
[Remarque : à l'oral, évitez de dire qu'effectivement, Foucault était très sot au début du texte : ce n'est qu'une formule rhétorique de sa part...]
Cette phrase synthétise le raisonnement poursuivi depuis le début du texte : alors que l'on accusait le corps d'être ce par quoi j'étais condamné à être toujours "ici", le corps étant enfermé dans l'espace physique dont il découpait une petite partie, Foucault a montré que le corps, en éralité, est en rapport avec une multitude d'autres espaces (sacré, social, fantasme..), et que non seulement il s'inscrit dans ses espaces (ou il peut y être inscrit : par le tatouage, le vêtement, etc.), mais que ces espaces, à leur tout, peuvent venir s'inscrire en lui. Bref : le corps est toujours aussi "ailleurs", dans des espaces utopiques... quand ces "ailleurs" ne viennent pas l'habiter directement !
Foucault introduit alors la dernière idée développée dans cette partie du texte. Non seulement le corps est toujours aussi "ailleurs" que dans le monde... mais on ne peut même pas réellement dire qu'il se trouve dans ce monde, dans le monde physique.
L'argument est extrêmement simple (même s'il est puissant). Pour situer un objet dans l'espace, je dis qu'il est à (ma) gauche, à (ma) droite, qu'il est au-dessus (de moi), au-dessous (de moi), face à moi, derrière (moi), loin (de moi), près (de moi), etc. Bref, la position d'un objet dans l'espace physique est foncièrement trributaire d'un point de référence, qui est tout simplement le corps lui-même.
Il n'est d'ailleurs pas nécessairement de limiter ici "le corps" à "mon corps". Supposons que quelqu'un me demande où sont rangés les couverts : je peux lui dire "tu trouveras les fourchettes derrière toi sur ta gauche, les couteaux sont dans le tiroir en face de toi" : c'est évidemment son corps à lui que je prends alors comme référence. Mais suppons qu'il me delmande : "où est mon corps ? " Passons sur l'évidente bizarrerie de la question ; que répondre ? Il va de soi que le système de repérage que je viens d'utiliser est tout à coup devenu inopérant : son corps n'est ni devant, ni derrière, ni à gauche, ni à droite, ni au-dessus, ni au-dessous, ni en face, ni loin, ni à proximité, etc. So corps est l'objet de référence à partir duquel je situais les objets dans l'espace ; sans le corps, je n'ai plus ni devant, ni derrière, ni côtés : je n'ai plus d'espace du tout.
Je reprends ici ce que j'ai formulé au début de cette page : le corps est à l'espace physique ce que l'origine est à l'espace géométrique. On ne peut pas dire que l'origine du référentiel se trouve "dans" l'espace déterminé par ce référentiel : car l'ensemble des points de cet espace, c'est l'ensemble des coordonnées possibles ; et un ensemble de coordonnées, c'est un ensemble de rapports à l'origine. sans origine, je n'ai pas de coordonnées. Et un espace sans origine et sans coordonnées... ce n'est plus un espace du tout. Il faut prendre ici le mot "origine" ausens fort : l'origine, c'est ce qui est à l'origine de l'espace : c'est ce à partir de quoi un espace peut s'ouvrir.
Le corps, c'est l'origine de l'espace physique. Ce par rapport à quoi se situent les objets dans l'espace ; l'origine n'a pas de coordonnées [encore une fois, dire que les coordonnées de l'origine sont (pour un espace tridimensionnel) (0,0,0) est une erreur : car donner les coordonnées d'un point quand on n'a pas d'origine à laquelle les rapporter... est absurde.], et en ce sens elle n'est pas "dans" l'espace géométrique. Le corps physique n'est ni près, ni loin, ni à gauche, ni à droite, ni au-dessus, ni au-dessous, etc. : il n'est donc pas "dans" l'espace physique.
Cette fois encore, il faut renverser l'ordre des termes : le corps physique n'est pas une chose qui viendrait s'immerger "dans" l'espace physique ; l'espace physique est ce qui se déploie à partir du corps. Ce n'est pas parce qu'il y a de l'espace physique qu'il y a des corps : c'est parce qu'il y a des corps qu'il y a de l'espace ^hysique. Le corps n'est pas ce qui est "dans" l'espace : c'est l'espace qui est "autour" du corps.
Ultime renversement au bout d'un cheminement que l'on peut retracer en trois temps :
a) le corps est dans l'espace physique, et il n'est que dans cet espace
b) le corps est aussi ailleurs, il est toujours dans d'autres espaces (utopiques)
c) le corps n'est pas dans l'espace physique (il n'est que ailleurs)
Conclusion : non seulement le corps est bien "utopique" parce qu'il appartient à des espaces utopiques ; mais il est encore utopique parce qu'il n'est nulle part dans l'espace physique. Le corps est ce qui, par excellence, est toujours ailleurs tout en n'étant nulle part : il est, fondamentalement, corps utopique.
Voilà... ainsi s'achève le dernier texte de votre liste.
Reste la conclusion du texte, à laquelle je consacrerai une autre page. Mais on peut déjà en donner l'idée-clé, puisque le texte fonctionne par retournements systématiques. Foucault était partie de l'idée selon laquelle le corps était prisonnier de l'espace physique ; il est parvenu ç l'idée selon laquelle le corps est la seule chose (réelle) qui ne se trouve nulle part dans l'espace physique. Il avait suggéré l'hypothèse selon laquelle c'était parce que nous avions l'expérience réelle d'un corps situé, fermé, matériel, visible, etc. que nous avions inventé des espaces utopiques. Dès lors, la conclusion du texte n'est pas bien difficile à deviner : si notre expérience du corps soi-disant "réel" est en fait une réduction du corps fondée sur l'exclusion de toutes ses dimensions utopiques, d'où vient cette réduction ? Sur quoi repose cette représentation du corps comme corps clos, matériel, visible, organique, corps de l'anatomiste, du biologiste et du médecin ? La réponse de Foucault est simple : si nous avons cette représentation du corps, c'est parce qu'il existe... des utopies. En d'autres termes : au lieu que les utopies soient le produit d'une expérience (douloureuse) du corps physique, c'est ce corps "physique" qui résulte de l'expérience d'espaces utopiques.
Ces trois espaces, ce seront ceux au sein desquels se tiennent : l'image du miroir, le cadavre, et notre corps durant l'amour charnel.
Bref : ce n'est pas parce que nous faisons l'expérience de notre corps physique que nous nous représentons des espaces utopiques : c'est parce que nous faisons l'expérience d'espaces utopiques que nous formons une représentation "physicaliste" de notre corps. C'est parce que nous expérimentons des espaces utopiques que nous construisons cette image du corps que les anatomistes, les biologistes et les médecins (occidentaux) appellent : "le corps humain".
Ajouter un commentaire